Bones, potatoes and other vegetables, Tricky Co , 2002
Extrait
n°1 56k ADSL
Extrait n°2 56k ADSL
Extrait n°3 56k ADSL
Participations :
Paradise Discount,
Falter Bramnk,
2003
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Autres
extraits
N
log h 3, Bertram Dhellemmes, 1999
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Né
en 1960 à Tourcoing, il commence par apprendre la clarinette et
le solfège à 11 ans, dans une harmonie municipale. A 15
ans, marqué par Jimi Hendrix et Frank Zappa, il abandonne cet instrument
pour la guitare qu'il apprend presque en autodidacte. En 1982, c'est la
découverte de la musique improvisée et la pratique de la
guitare préparée. Il joue dans le MMD, formation régionale
de free-jazz et participe à la création de l'orchestre des
100 guitares sous la direction de Rhys Chatham.
En 1985, il se met à la photographie, un peu par hasard, au cours
d'un voyage en Chine à la suite duquel une première exposition,
en noir et blanc, sera réalisée. D'autres suivront, avec
un travail réalisé en duo avec sa compagne Marie-Noëlle
Dufromont, dans lequel les photographies sont associées à
des textes et mises en couleurs et en situation.
En 1998, c'est la naissance du
Crime (Centre Régional d'Improvisation et de Musiques Expérimentales)
et le début d'un nouveau cycle, tant musical que photographique.
Dans les concerts, il est avec sa guitare ou son appareil. Et ce qui devait
être au départ un constat photographique se transforme rapidement
en un travail de création parallèle et transversale à
la musique improvisée.
Le résultat en sera une exposition à La Malterie en juin
2002. Depuis, ce travail s'est poursuivi et enrichi, toujours avec la
musique mais aussi la danse et un accent particulier mis sur la guitare.
" Dans
son travail, le flou traduit le mouvement, tant les mouvements des musiciens
que le sien propre. Pour lui, l'appareil photo n'est pas un instrument
figé et collé à l'il, sa démarche
picturale s'adapte à la démarche musicale. Quand on prend
le temps d'observer ses photos, le parallèle devient flagrant
: l'improvisation pratiquée par les musiciens devient un des
processus de création chez le photographe. Le fait que ses photos
soient tirées avec une vitesse très lente permet une part
d'aléatoire, de hasard, que l'on retrouve dans la musique improvisée.
La surprise du résultat au développement traduit, avec
un léger décalage, la spontanéité des musiciens.
Les personnages sont fantomatiques, ce qui démontre que l'intérêt
de ces images n'est pas dans le constat documentaire mais plutôt
dans l'envie de rendre visible l'émotion de l'instant. Plus que
de figer des visages, il capture des ambiances éphémères,
des poses en mouvement.
Le paradoxe ne se trouve pas que dans ces oppositions basiques que sont
le net et le flou, le noir et le blanc, le figé et le mouvant.
Là où il prend de l'importance, c'est dans la technique
même de la photographie : la vitesse très lente lors de
la prise de vue, pour laisser la pellicule s'imprégner de l'ambiance,
fait que lorsqu'on regarde le résultat en image, ce qui nous
surprend est l'impression de vitesse qui en ressort. "
Emmanuelle
Flandre, présentation de l'exposition Impression de concerts
à la Malterie
(Lille).
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